Lettre à un homme qui m’a fait connaître le manque

V.

Comment démêler les émotions et exprimer, avec de simples mots, ce que mon âme et mon cœur ressentent quand tu n’es plus à mes côtés ?

Je ne sais pas si je peux réaliser cet exercice avec brio, mais je voudrais au moins essayer.

Je vais donc commencer cette lettre par une déclaration sans doute outrageusement romantique, mais surtout très sincère : tu me manques, même si je t’ai vu hier. Oui, je sais, ça peut paraître exagéré de ressentir ce manque alors que j’ai encore ton odeur sur moi, mais je n’y peux rien, tu sais : ça ne s’explique pas.

Même si cela fait longtemps que tu fais partie de ma vie, ce n’est que depuis environ une année que je me sens connectée à toi d’une manière spéciale, que tes baisers ont le goût d’un petit coin de paradis et que, quand ma peau n’est plus en contact avec la tienne, sa douceur me fait défaut.

Et c’est là que les choses se corsent. Au début, j’ai cru que mon manque était surtout physique : ta peau, tes baisers, tes caresses, etc. Mais petit à petit, cette liste s’est allongée avec des choses beaucoup plus intangibles, comme ton sourire espiègle, qui arrive à réchauffer mon cœur même en plein hiver, l’odeur incroyable de tes cheveux dans lesquels j’aime me plonger à chaque fois que tu me prends dans tes bras, ton rire, qui, sans que tu ne t’en rendes compte, allume mon âme et pourrait donner à lui tout seul de l’énergie à une centrale électrique.

J’ai dû arrêter de me voiler la face et me rendre à l’évidence : c’est tout toi qui me manques, et cela, même si je viens de partir de chez toi ou que cela ne fait que cinq minutes que tes lèvres ont embrassé les miennes.

Je t’aime dans ton entièreté, dans tout ce que tu es.

Je t’aime libre, sans te posséder et sans couper tes ailes.

Je t’aime avec bienveillance et en te respectant avant tout.

Je t’aime plus que les mots ne peuvent ni ne pourront jamais l’exprimer.

Tous ces beaux sentiments que je ressens au fond de moi sont comme le prix de l’assurance-maladie en Suisse : ils ne cessent d’augmenter.

Avec toi, j’aimerais que nous bâtissions une relation saine, où nous nous manquons par moments, nous rigolons souvent et surtout nous continuons, main dans la main, à devenir de meilleures personnes individuellement, mais aussi ensemble.

Je t’envoie au moins un milliard de baisers en attendant impatiemment la prochaine fois que nous nous retrouverons et que je pourrai goûter un petit coin de paradis.

L.

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par Anders Noren.

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