Acte XI : Quand les flammes se déclarent (Partie 3)

Tu veux en savoir plus, mais je te dis d’attendre un petit peu et je t’embrasse. Tu me fais ton regard pensif mais souriant, je sens que tu t’interroges vraiment sur ce que j’ai pu te préparer. Tu me prends par la taille alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrent et nous sortons, enthousiastes. Le soleil n’est pas très présent, mais le ciel est bleu et ta main tient la mienne, je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus.

Il y a plein de bateaux amarrés au port, on marche juste devant, en rêvant et en choisissant lequel on achèterait de suite si on le pouvait. On craque pour un « Dufour 390 » qui se nomme « Shivoham » et on se dit que si un jour on choisit d’en avoir un, il se nommerait « Pedrito »

En face du port il y a deux bancs, l’un est occupé par un groupe de jeunes qui écoute de la musique et l’autre est libre. On se dirige vers ce dernier, on s’assoit, on rêvasse, tu caresses mon bras et je me dis que c’est sûrement le moment parfait pour que je te dévoile ma petite surprise. Sans préambule, je te dis : « Donne-moi ton téléphone » tout en te tendant ma main droite, paume vers le haut. Tu me demandes : « Tu es énervée ? » Je ne te réponds pas, mais je me rends compte que la façon dont je t’ai demandé ça était un peu sèche, à cause de la précipitation, mais cela me plaît que tu t’interroges sur mon humeur du moment car tu es à des kilomètres de distance d’imaginer que je suis toute excitée pour toi. Tu regardes ma main et poses ton portable dessus, je te demande de le déverrouiller et dès que tu le fais, je cherche l’application sans que tu aies le temps de le voir. Dès que je la trouve, je pose sur le banc ta main qui, quelques secondes auparavant, était sur la mienne afin de pouvoir glisser cette dernière jusqu’au-dessus de ton short et la poser sur ton sexe. Tu te demandes sûrement à quelle sauce je vais te manger, je m’approche doucement et te susurre à l’oreille que je suis déjà bien mouillée pour toi car je porte le plug de la veille… Via l’application, j’allume le jouet, le mets à vitesse moyenne puis te rends ton téléphone pour que tu puisses t’en servir. Je te regarde enfin droit dans les yeux et je vois dans ton regard qu’il n’y a pas que le jouet que je viens d’allumer. Je me passe la langue sur les lèvres et tu perds ton sourire tout en me caressant la jambe droite lentement. Le fait de sentir ton envie démesurée me donne des frissons et, quand je regarde ton short noir, je vois une bosse que tu essaies de cacher tant bien que mal. Tu augmentes la vitesse et je regrette aussitôt de ne pas avoir mis de culotte. En temps normal, juste le fait d’être à côté de toi me fait mouiller, mais là, avec ce jouet qui vibre fort entre mes fesses, ça ressemble bien plus à l’océan Pacifique. Un couple âgé se promène non loin et voyant que les jeunes ne leur laissent pas le banc, tu me demandes si on ne ferait pas mieux d’aller dans l’herbe derrière nous pour les laisser s’asseoir. On se lève, je sens le plug vibrer en moi et je te regarde de façon joueuse, j’adore ce sourire coquin que tu me fais, un sourire qui veut dire « Toi et moi nous avons un secret ! »

Après quelques pas, nous arrivons sur le gazon, tu te prépares à t’asseoir, mais je te dis de continuer à marcher. Je t’avoue que je suis déjà venue dans ce village il y a de nombreuses années et que je me rappelle qu’à 5 minutes, près du parking, il y a une petite forêt. Tu me demandes : « Tu veux vraiment aller dans la forêt ? » Je te réponds que oui, tu me suis et colles ta bosse à mes fesses de façon discrète, j’aime te voir t’exécuter presque autant que d’être aussi excité. Tu augmentes encore la vitesse du plug et quand nous arrivons au beau milieu de la forêt, qui était beaucoup plus grande que dans mes souvenirs, on entend les vibrations du jouet en moi. Heureusement, il n’y a personne d’autre que nous, sinon nous ne serions pas passés inaperçus vu le silence qui règne.

Je vois un tronc d’arbre un peu plus gros et lisse que les autres, je m’appuie dessus avec mes deux mains pour que l’on puisse jouer et que toi tu profites de la vue si tu en as envie. Tu lèves le bas de ma robe et arrêtes presque le jouet, je ne ressens plus vraiment les vibrations, puis tu te mets à caresser mes fesses avec tes deux mains. Avec l’une de mes mains je tiens désormais ma robe pour que tu puisses jouir de tes deux mains et que tu n’aies pas à te soucier de ce détail. Je sens comment petit à petit tu augmentes la vitesse et regardes en live à quel point ça vibre, comment et ce que ça me fait. Je sens ta respiration agitée et tu commences à me mettre des claques sur les fesses ce qui, combiné aux vibrations, me rend complètement folle. Je me sens sur un nuage de sensations, de plaisir et j’explose dans un orgasme si fort qu’on arrivait à apercevoir les griffures de mes ongles sur le tronc de l’arbre. Alors que je sens le liquide résultat de ce plaisir anal couler le long de mes jambes, tu me susurres que je suis très très mouillée et que ça t’excite fortement. Tout en me disant ça, tu mets le jouet au maximum, je voudrais te taquiner et te dire que je ne l’avais pas remarqué, mais il m’est impossible de parler. Tout ce que j’arrive à faire, maladroitement, est de mettre deux de mes doigts en moi et te les donner à lécher, pour que tu puisses voir comment ce jouet, tes mains, toi, me font mouiller de partout. Tu t’approches encore plus de moi et tu m’embrasses, je reconnais mon goût mélangé à ta salive. Tu ouvres ta braguette et sors ton sexe de ton short, tu colles ton érection contre mon cul, je sens ton gland bien mouillé et ton sexe me donne très envie, comme à chaque fois. Envie de le caresser, de le mettre dans ma bouche, de le rendre si dur que tu en aurais mal. Je me demande ce que tu as en tête, puis je me rappelle de ma « promesse » de la veille : « Peut-être que je te laisserais jouir dans ma bouche », j’en ai hâte. Je me dis que cette forêt est un bon endroit pour donner libre cours à ça, mais malheureusement pour nous c’est à ce moment qu’on entend des bruits s’approchant. Tu baisses la vitesse du jouet, je descends ma robe, tu fermes ta braguette et on essaie de paraître un couple normal qui se balade et passait par là, mais si on fait vraiment attention, on peut voir ton énorme bosse sous ton short. Je regarde ton érection en souriant et tu me dis, un peu dépité : « Je ne peux pas cacher ça ! » On entend le bruit de pas, venant du parking, de plus en plus proches et en rigolant je te demande : « Et si en fait on vient nous arrêter pour « exhibition sexuelle » ? » Tu me regardes et me réponds, sérieusement ou presque, que si tel est le cas… on ira faire l’amour en prison ! A la place de la police, on voit apparaître un couple d’une vingtaine d’années qui passe près de nous, embarrassés, comme s’ils ressentaient qu’ils avaient interrompu quelque chose. Ils nous saluent et s’assoient un peu plus loin avec leur pique-nique. Tu me regardes dépité, il va falloir qu’on bouge maintenant.

On marche vers le lac, par où on était arrivés et je sens à nouveau comment tu joues avec moi, tu montes et baisses la vitesse, tu me lances des regards qui disent bien plus que des mots. On marche jusqu’au château prendre quelques photos et on rentre à notre hôtel rapidement. J’ai entre temps eu un deuxième orgasme et j’aimerais que tu puisses en avoir aussi. Dans l’ascenseur, je te sens tellement excité que j’essaie de ne pas te regarder, toi tu as ta main gauche sur le creux de mes reins et je respire à nouveau dès que nous arrivons à notre étage. On se dirige vers notre chambre presque au pas de course, tu ouvres la porte et entres, je la referme juste après être entrée et de suite tu me plaques contre le mur, lèves l’une de mes cuisses et la caresses alors que je sens ta langue jouer avec la mienne et ton érection prête à presque transpercer ton short. On s’embrasse et le fait que tu n’arrives pas à contrôler tes pulsions me donne très envie et des idées toutes plus chaudes les unes que les autres. Tu mets tes doigts dans mon vagin et commences à me doigter comme la veille dans le jacuzzi quand j’ai soudain une idée et te demande d’arrêter. Je marche vers le lit et te demande si tu aimerais jouer un jeu… Je vois que tu es intrigué, mais comme tu es joueur, tu me réponds : « Oui », sans réfléchir. Je sors un jeton de mon sac, te le montre et tu le prends entre tes mains. Tu vois que sur un côté est marqué « Ce que tu veux » et sur l’autre « Ce que je veux. » Tu me dis que ce jeu est devenu subitement très intéressant.

Je te laisse commencer, tu le lances en l’air et on lit ensemble : « Ce que tu veux ». Je commence à réfléchir à ce que j’aimerais et en voyant cela, tu me dis : « Hummmmm et qu’est-ce que tu veux ? » Je te réponds que j’aimerais que tu ailles prendre une douche. Je vois dans tes yeux une bonne dose de surprise accompagnée d’un peu de déception, comme si en tenant compte de toutes les choses dont je pourrais avoir envie, je choisissais la pire. Tu acquiesces et te déshabilles devant moi, ton sexe circoncis est encore bien dur. Je t’entends dans la salle de bains et pendant ce temps j’enlève ma robe, je regarde dans ton petit sac et trouve un t-shirt à toi que j’ai déjà plusieurs fois utilisé pour dormir quand je suis restée chez toi. Je l’enfile en prenant soin d’enlever le soutien-gorge et de mettre le collier d’appartenance que tu m’as offert. Je ne sais pas si c’est une bonne idée car mes tétons pointent et cela se voit sous le t-shirt. Quand tu reviens, encore mouillé, tu te sèches avec la serviette devant moi et je te trouve encore plus séduisant. Tu me demandes : « C’est à moi non ? » avec un sourire au coin des lèvres. Je te dis que non, que c’est encore à moi, la douche n’était que le préambule pour que je puisse avoir « Ce que je veux vraiment. » Tu me demandes alors : « Qu’est-ce que tu veux vraiment ? » Je te prie de te mettre sur le lit, à quatre pattes, sur tes genoux et sur tes bras, comme la position « en levrette », dès que tu auras fini de te sécher. Tu t’exécutes, je viens devant toi avec une cravate que j’ai aussi trouvée dans ton sac et je te bande les yeux avec. Tu me demandes ce que je fais et je t’explique que je veux que tu sois concentré sur ton plaisir et sur rien d’autre. Tu me fais confiance car de suite je te sens te relaxer et te laisser aller. Je commence par caresser ton visage, puis ton dos et ensuite tes fesses. Je suis à nouveau derrière toi et te vois excité par l’inconnu, par le fait de ne rien voir, de ne pas savoir ce que je vais faire et de me savoir aussi excitée que toi. Je mets sur mon téléphone une playlist lambda et dès que j’entends la chanson « Twisted » de Two Feet je la laisse, c’est la chanson parfaite ! Je commence à malaxer tes fesses, m’approche de ton postérieur et je sens à un moment que tu retiens ta respiration, c’est ce moment-là que je choisis pour commencer à titiller ton anus avec ma langue. Je te sens agréablement surpris, je sais que c’est une pratique que tu ne connais pas et moi non plus avant aujourd’hui, mais j’écoute mes envies. Je continue et l’insère de plus en plus profondément, tu sens mon piercing à la langue bien plus froid que ma bouche souvent très chaude. Je t’entends gémir doucement et je perds tout contrôle. Je tiens avec chacune de mes mains tes fesses séparées et je te lèche jusqu’à presque arriver à ton sexe dur, très dur. Quand je sens ton anus sous ma langue, je l’insère et fais des va-et-vient, je sais que via ce que je suis en train de faire, tu sens mon envie et à quel point je prends du plaisir à le réaliser. Je t’entends prendre ton pied, ça me fait mouiller à outrance de voir que tu en prends autant. Par moments, je touche ton sexe et te masturbe avant de revenir m’occuper de ton cul, qui est à moi maintenant. J’aime tellement sentir ton goût au bout de ma langue. Je continue encore quelques instants avant de te mettre une claque sur la fesse droite et d’aller te donner le jeton.

Je t’enlève le bandeau improvisé et je vois la flamme dans tes yeux accompagnée de ton regard quelque peu timide. Tu m’embrasses sans prononcer un seul mot et je tire la pièce, c’est encore « ce que tu veux ». Tu ne réfléchis presque pas et me dis d’enlever ce t-shirt. Je t’obéis et tu me demandes de me coucher sur le ventre. Pendant ce temps, je te vois aller vers la table de nuit et prendre le combiné téléphonique, tu composes un seul chiffre et demandes qu’on t’apporte des huiles de massage. Tu raccroches et viens derrière moi, me caresses depuis les chevilles en remontant jusqu’à mes fesses, on toque à la porte, tu l’entrouvres car tu es encore tout nu et prends quelque chose. Tu la refermes, viens tout content près de moi et me montres le package de cinq huiles qu’ils ont amené. Je te dis que normalement vanille est une valeur sûre, tu ouvres le flacon, le sens et acquiesces. Tu me masses, sensuellement, tu commences par le dos puis me demandes de me tourner et là, tu me masses tout en t’arrêtant parfois pour jouer un peu avec ta langue sur mes tétons, mon cou et mon sexe aussi. Tu vas depuis tout en haut jusqu’à tout en bas et je gémis car je ressens du plaisir, un plaisir velouté, mais accompagné d’envie car c’est quand même toi qui me touches. Je sens que me caresser, même de cette façon un peu plus innocente, te fait quand même beaucoup d’effet.

Tu arrêtes de me masser, poses le jeton sur mon ventre et viens m’embrasser. Je le prends et te le redonne car c’est à toi de le lancer. Je remets le t-shirt, tu regardes les deux côtés du jeton, comme si tu te demandais comment faire pour que ça tombe du côté « Ce que je veux ». Tu le lances et le jeton tombe sur le côté « Ce que tu veux ». Tu marmonnes : « Pffffff encore ! » Je souris et te demande de te coucher sur le dos. Tu allais le faire quand le téléphone sonne et tu cours répondre. Je t’entends dire : « Oh, je suis désolé, nous n’avons pas vu le temps passer » puis rigoler avec la personne au bout du fil. Je t’entends encore parler, mais j’ai arrêté d’écouter ce que tu disais pour me demander ce que je voulais vraiment faire dès que l’appel sera fini. Je t’entends rigoler une fois encore et remercier quelqu’un. Tu raccroches et me dis : « J’avais réservé une table au restaurant pour…il y a une heure, te rends-tu compte que c’est déjà 13h30 ? Je n’ai pas vu le temps passer ! C’est Pierre qui a téléphoné car il s’est un peu inquiété, mais il a été très compréhensif et va nous faire monter des plateaux-repas pleins de bonnes choses. Il a proposé que nous descendions prendre un verre maintenant, j’ai décliné, mais je lui ai dit que ce soir ça serait parfait. » Je te réponds que je pense qu’il a compris que nous sommes occupés… tu rigoles, m’embrasses et me dis : « Oh que oui ! »

Je te redemande de te mettre au lit sur le dos, tu te couches au milieu, je m’approche et te fais des bisous dans le cou, puis descends jusqu’à ton nombril en m’arrêtant sur tes tétons pour les lécher quelques instants tout de même. Je regarde ton sexe qui est à moitié dur et qui a eu depuis ce matin différents états d’âme, dépendant de nos activités du moment. Je descends jusqu’à lui et le lèche doucement, je descends encore un peu plus et mets tes testicules un à un dans ma bouche. Je les fais glisser contre ma langue, les suce et quand je les sors, je les fais glisser dans mes doigts. Je retourne sur ton sexe et vois comment il est maintenant bien dur et gros. Je commence à le sucer et à faire des mouvements de va-et-vient. J’ai du mal à le mettre entièrement dans ma bouche dans cette position alors je te demande de te mettre sur les genoux pour mieux pouvoir le faire. Tu m’écoutes, mais à ma grande surprise tu te lèves et te mets debout. Je m’agenouille au bord du lit, tu t’approches de ma bouche et y insères ton sexe alors que la playlist passe la chanson « Tra tra tra » de Ghetto Kids et Mad Fuentes. Je sens comment tu me la mets, instinctivement je laisse à chaque coup de reins ton sexe aller de plus en plus loin dans ma gorge. Je te suce au rythme de la chanson. A aucun moment tu ne prends ma tête dans tes mains, je sens ma salive couler sur le bord du lit, je ne pense à rien d’autre qu’à ton sexe et à ma bouche, à ton plaisir et au mien, ta verge est définitivement ma glace préférée. On continue, des fois je recule un peu, sans enlever ton sexe entièrement, pour reprendre ma respiration, mais sentant le plaisir et le manque de « lui », je recommence rapidement. J’adore ta façon de bouger ! Tu gémis et j’aimerais que tu puisses entendre a quel point cela m’excite. Je sens à tes réactions que tu vas arriver et, me rappelant ce que je t’ai dit hier, je ne bouge pas alors que je sens ton sperme se répandre sur ma langue. Tu continues à faire quelques va-et-vient et ce n’est que quand tu enlèves ton sexe, que je vois ton jus tomber sur le lit et sur le t-shirt que je porte, que je me rends compte de la quantité de salive qu’il y a sur le rebord du lit et que j’ai les larmes aux yeux. Je crois qu’on peut dire que, même sans me tenir la tête, tu m’as bien baisé la bouche. Tu as un grand sourire et me lances en me taquinant : « Je te prépare un autre bain dans le jacuzzi quand tu veux ! »

Je me couche sur le lit après avoir avalé une partie de ton sperme, je me sens bien et tellement à toi. Tu viens avec moi, me prends dans tes bras et caresses doucement mes cheveux.

Ça fait 5 minutes que nous nous câlinons tendrement quand on toque à la porte, tu mets le peignoir pour aller ouvrir et reviens avec un plateau rempli de verrines, tartines et bouchées, un plateau de fruits et deux coupes de champagne. Avec, il y a un mot de Pierre qui dit : « Profitez bien les amoureux. A ce soir. Amitiés. Pierre » Tu me donnes la coupe de champagne et on en boit un peu après avoir trinqué. Je lève ma coupe à tous les orgasmes qu’on s’est déjà donnés et qu’on se donnera encore. Et toi tu ajoutes : « Je crois que ça ne serait pas pareil sans les sentiments qu’on a l’un pour l’autre, ça va ensemble. » Je te dis que je suis tout à fait d’accord et on s’embrasse. 

Je te propose d’aller à nouveau nous promener demain avant de partir, mais en essayant de rester plus sages qu’aujourd’hui… J’aimerais beaucoup aller avec toi au labyrinthe du jardin des Cinq Sens, tu me dis que ça te va, mais qu’il va falloir que je porte peut-être une culotte pour qu’on y arrive. Je te dis que ça tombe bien car je l’ai lavée en prenant ma douche ce matin.

On commence à manger et je te dis que Pierre cuisine comme un dieu, tu me réponds que oui, mais que toi aussi tu cuisines des super trucs et que tu aimerais me faire goûter plein de spécialités que je ne connais pas encore. On s’embrasse et sans le vouloir, je me mets un peu de la farce d’une sorte de bouchée à la reine sur le bas du cou. Tu me taquines et me dis : « Attends je t’aide », faisant mine de vouloir me nettoyer avec la serviette, mais tu me nettoies par surprise avec ta bouche. Je rigole et toi aussi, on n’arrête pas de sourire. Tu mets de la farce sur ton ventre et maintenant c’est moi qui vais la lécher… Je trouve ça tellement plus excitant de manger sur ton corps. Tout à coup, je te dis qu’on devrait peut-être s’amuser à combiner deux choses qu’on aime beaucoup et que si, seules, elles signifient plaisir, ensemble elles signifient folie.

Comme j’ai encore plein d’huile à la vanille sur moi, je te propose qu’on aille ensemble prendre une petite douche rapide d’abord. Tu es d’accord avec moi alors on y va, on se savonne mutuellement, tu me caresses le dos, je te fais un baiser sur le torse, tu m’enlaces. Après 5 minutes, on retourne sur le lit et je te dis : « Mais on va tout salir ! » Tu acquiesces et me réponds : « Oui, tu as raison, on pourrait peut-être aller dans le jacuzzi et faire ça là-bas. » On prend les choses qu’on aime du plateau, on se dirige vers le jacuzzi et on se souhaite un bon appétit.

Toi, tu prends du plateau une sorte de mousse de Féra que tu étales sur mon ventre, tu baignes mes seins d’un peu de champagne que je sens de suite bien froid et qui fait pointer mes tétons. Sur mes cuisses, près de mon sexe, tu mets une sorte de tapenade qui donne vraiment envie et que tu prends même avec des toasts ! Tu lèches mon corps avec délectation, doucement, comme si le temps n’avait aucune importance et quand tu arrives aux parties où il y a ces délices, tu prends vraiment ton temps, ça me donne des frissons vraiment partout, surtout quand mes tétons sont devenus encore plus durs sous tes coups de langue.

Moi, je mets un peu de la verrine aux champignons sur ton torse et un peu de celle de canard sur tes deux cuisses. Proche de ton sexe, je mets un peu d’une verrine aux tomates et burrata et dans ton nombril un peu de champagne. Je regarde mon repas entièrement, ton sexe est au repos mais pas complètement. Je t’embrasse et je commence à manger sur ton corps, du bas vers le haut. Pendant que je mange ma verrine aux tomates et burrata, proche de ton sexe, je te caresse juste assez pour te sentir un peu plus dur. Je prends un peu de champagne juste avant de m’attaquer à ton torse et à tes cuisses. Ce sont des sensations nouvelles que j’aime. Tes réactions m’émoustillent et tes petits gémissements me rendent folle. Je finis de manger et boire sur toi quand je vois dans ton regard que quelque chose a changé.

Ton sexe est tout dur, tu m’embrasses et je te dis que je crève d’envie de te sentir en moi depuis ce matin, tu prends ma main et la mets sur ton sexe en me disant que toi aussi, très fort. 

Tu me dis que tu espères qu’on arrivera enfin à être à l’heure pour aller manger chez Pierre. On rigole et juste après on commence à faire l’amour de façon enflammée, où règne le plaisir, la passion, mais surtout énormément d’amour…

2 commentaires sur “Acte XI : Quand les flammes se déclarent (Partie 3)

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  1. Quel délice ! Toujours ce plaisir mêlé de tendresse.
    L’exacerbation des sens, sans limite, sans retenue.
    Vivre l’instant présent, tout simplement.
    Merci Lady Annia !

    1. Cher Rêveur,

      Ils se mélangent, se confondent et on ne peut plus détacher l’un de l’autre…
      Je t’en prie !

      Bien à toi,

      Lady Annia

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par Anders Noren.

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