Acte XI : Quand les flammes se déclarent (Partie 2)

Tu regardes le jacuzzi puis tu me regardes, je vois l’étincelle dans ton regard, celle que tu as à chaque fois lorsque tu es joueur. Je comprends sans mots l’idée qui te traverse l’esprit, tu ouvres la bouche pour parler, mais comme je sais déjà quels mots vont en sortir, je t’embrasse, mets ma langue dans ta bouche et fais qu’elle joue avec la tienne sensuellement. Ça doit te faire de l’effet, car tu m’embrasses passionnément aussi et j’ai l’impression que l’homme doux qui venait de me faire l’amour dix minutes auparavant avait disparu. Je sens ton sexe à nouveau dur contre ma jambe, ça m’excite vraiment et je le remarque quand je me rends compte que je suis encore toute mouillée pour toi. Tu approches de plus en plus ton corps du mien et je te laisse faire, car j’ai encore très envie de toi. Je touche ton sexe en érection avec ma main gauche, puis commence à le caresser. Tu frôles un de mes tétons gonflés avec ta main droite avant de le pincer entre deux de tes doigts et faire qu’il devienne de plus en plus sensible. Tu continues de t’occuper de mon téton, mais un peu à contrecœur tu arrêtes de m’embrasser. Je mets un doigt sur ta bouche sentant que tu vas à nouveau essayer de parler, tu me regardes, interloqué, je sais que tu as envie que je te dise vite pourquoi je fais ça et, même si j’aimerais te faire attendre encore un petit peu, je casse le suspens : « On va au jacuzzi ? » te dis-je tout en enlevant ma main de ta bouche. Tu souris et me réponds : « C’est exactement ce que je voulais te proposer ! » Je me lève du lit, te lance un regard entendu et te dis que je l’avais deviné. Tu me demandes si, puisque c’est moi qui le propose finalement, c’est moi qui vais le remplir. Je te réponds que je pourrais, mais que si c’est toi qui le fais, peut-être que… je te laisserais jouir dans ma bouche.

Tu fais les grands yeux et en rigolant tu me dis : « Je crois que je vais de ce pas remplir le jacuzzi ! » Je me jette sur le lit, me mets sous une couverture moelleuse pour la sentir contre ma peau et toi tu te lèves direction le coin de la chambre où tu vas nous préparer un bon bain. Tu ouvres le robinet et tu t’y mets, avec ton index tu me fais signe de venir te rejoindre. Je te fais un peu attendre et en profite pour enlever mon collier, mais je fini par me lever du lit en découvrant peu à peu mon corps jusqu’à laisser tomber la couverture et entrer face à toi. Ton doigt est encore levé, alors je m’en approche, le mets dans ma bouche et le suce. Tu me dis d’attendre, ouvres une bouteille de champagne et me donnes une coupe pour trinquer à cette soirée, où on a enfin pu exprimer avec des mots ce qu’on ressent. Moi je trinque à nous, à toutes ces choses que nous découvrirons encore ensemble. Tu souris timidement et je vois dans tes yeux le désir : Ce désir animal et viscéral, ce désir qui monte entre nous tout d’un coup.

Alors que le jacuzzi se remplit, tu m’embrasses et je sens tes doigts parcourir puis remonter mes jambes, je sens ta main toucher mon sexe et commencer à me doigter. Je sens aussi la cadence de ta langue et de ta bouche augmenter, je sais que tu adores me sentir mouillée, à chaque seconde un peu plus et que ça t’excite encore davantage de savoir que c’est à cause de toi, de personne d’autre dans le monde que toi. Je te sens me doigter de plus en plus fort et je commence à faire des mouvements qui vont à contresens de ceux que tu fais pour sentir tes doigts encore plus profonds. Je gémis, toi aussi à ton tour et je sens comment mes gémissements te rendent fou. Je touche ton sexe et il est bien dur, je te masturbe et le sentir comme ça me donne encore plus envie de toi. Pendant que nous nous masturbions ensemble, la baignoire s’est bien remplie alors j’arrête l’eau et te dis en blaguant que j’ai entendu dire à la radio que lécher les seins, si on est dans un hôtel au bord du lac, donnait un accès VIP au paradis. Tu éclates de rire et me dis que tu le notes, mais que tu préfères aller ailleurs qu’au paradis, car ça doit être sacrément ennuyeux, puis tu te reprends et ajoutes que si tu es avec moi peu t’importe l’endroit.

Tu es assis, adossé dans le jacuzzi et tu caresses mes seins, remets ton index dans ma bouche et fais des va-et-vient avec, ton regard perd tout sourire. Je te sens super excité, je connais ce regard qui commence à se fondre dans le plaisir et qui me rend folle. Tu me fais venir sur toi. Je mets chacune de mes jambes autour du bas de ton corps, tu fais que ton sexe bien dur et chaud rentre en moi. Au début, tu le fais et me regardes à chaque nouveau coup en moi, mais très rapidement tu commences à augmenter la vitesse, la hargne, tes mains sont chacune d’un côté de mes hanches. Je te sens tellement bien et même si avec la force de chaque pénétration je commence à avoir mal aux genoux car ils tapent contre la baignoire, je ne pense même pas une seconde à m’arrêter. On continue, toi à me prendre de plus en plus fort, moi à sentir comme le plaisir de te savoir en moi se mélangeait à la douleur et la faisait presque disparaître. Je jouis alors que tu me pénètres fort et ce ne sont plus des gémissements, mais des cris que tu me fais pousser, j’adore ! Je te sens t’agripper à mon corps et jouir à ton tour, alors que j’essaie de presser mon corps contre le tien, car je sens que je n’ai plus aucune force, j’ai encore des spasmes et mes jambes tremblent à cause du plaisir. Je continue à bouger car j’ai encore envie de te sentir. Je sens ta langue parcourir mon cou et se diriger vers le bas.

Tu me regardes et, essoufflé, tu me dis : « Encore, encore, ENCORE ! » Je déteste qu’on me donne des ordres, mais celui-ci me plait tellement que je continue de m’empaler sur ta queue, frénétiquement. Elle est encore toute dure, je gémis et tu me fais m’arrêter en douceur pour changer de position. Je m’agenouille et me tiens au rebord de la baignoire, puis je te sens me prendre en levrette, bien plus fort qu’avant. Pendant que je gémis à nouveau, je vois ma robe tomber de la chaise où je l’avais mise et ça n’a pas la moindre importance à ce moment précis. Tes mouvements sont de plus en plus rapides et forts, j’ai un deuxième orgasme et je ferme les yeux car je veux juste ressentir le plaisir me parcourir toute entière. Je te sens jouir à nouveau et entends ta respiration saccadée pendant que tu gémis, néanmoins tu continues, mais plus lentement. Tu t’assois à la place que tu avais au début et m’entoures de tes bras en me disant que tu aimerais un câlin. Je t’embrasse amoureusement et fais la moue. Tu me demandes ce qui se passe, je te dis que je n’aime pas les nombres pairs…Tu souris et me lances : « Espèce de gourmande ! » Tu regardes ton sexe et voyant qu’il était encore dur, tu le mets en moi à nouveau, mais tu viens sur moi cette fois-ci. Ayant les jambes écartées, c’est toi qui fais les mouvements et tu me fais, en quelques secondes seulement, avoir un troisième orgasme. On reste un peu là, tu m’enlaces, mais l’eau a bien refroidi, alors je te propose d’aller sur le lit. Tu te lèves et m’aides à sortir. Je me sèche partiellement et marche jusqu’au lit, je faillis tomber de peu et tu me cries : « Fais attention schatzli ! » J’arrive au lit et te demande de me rejoindre vite. 

Tu t’exécutes et on s’enlace tendrement quelques instants. Par la suite, alors que je pensais que nous allions nous endormir, tu me caresses les seins et les lèches. Je te regarde et en rigolant, je te dis : « Nooooon, on va encore passer à un numéro pair pour ce qui est des orgasmes » et tu me réponds : « Non, je veux juste qu’on ait un pass VIP pour le paradis ! » Je comprends de suite que tu veux juste t’occuper de mes seins. Tu m’expliques que dans le jacuzzi, ce n’était pas du tout pratique, mais que tu en as envie et que tu sais que moi aussi. Tu t’amuses alors avec, les lèches, les mordilles et quand j’ai bien gémi, que mes tétons sont super sensibles, je te supplie d’arrêter. Tu ne veux pas m’écouter et continues pendant des minutes qui me paraissent interminables. Tu t’arrêtes alors et avec un grand sourire tu me dis qu’on a maintenant notre accès VIP ! Tu colles ta tête à la mienne, très doucement. On s’embrasse et on s’endort nus, amoureux et satisfaits.

Je me réveille super tôt pour un samedi, je vais aux toilettes et au retour, je te caresse le visage, reste un moment à te regarder en me disant que j’ai beaucoup de chance de t’avoir rencontré, tchat malfamé ou pas, que nos routes se soient croisées est tellement fou et incroyable. Je continue à te caresser, alors que je me dis que si tu pouvais te voir avec les yeux avec lesquels je te regarde, tu te rendrais peut-être compte à quel point tu es craquant. Je me colle à toi et me rendors en faisant attention de ne pas te réveiller.

Une heure et demie plus tard, je sens tes caresses et tes lèvres qui me réveillent. Même si j’ai les yeux encore fermés, je t’embrasse à mon tour.  Tu m’entoures de tes bras et je me dis que ça va peut-être être un réveil coquin, mais tu me demandes d’ouvrir les yeux. Je te rétorque que c’est plus facile à dire qu’à faire. Tu rigoles et me lances : « Allez, fais un petit effort ! » Avec beaucoup de mal, je réussis à les ouvrir et vois un plateau de petit déjeuner avec beaucoup de bonnes choses sur la table. Je fais « Hummmmm » et tu me donnes l’un des deux verres de jus d’orange, que je bois avec envie et un très grand sourire car j’adore ce genre de réveil romantique. Tu me dis qu’on peut se faire plaisir et je commence à manger un pain au chocolat. On est assis en tailleur sur le lit, face à face, simplement vêtus d’un peignoir. Je mets de côté la fin de mon pain au chocolat et te prépare une tartine avec du beurre et de la confiture de pêche dont tu raffoles. Je te la donne, mais pas avant d’avoir mordu dedans. Tu me cries : « Hey c’est ma tartine ! » et je te réponds que je n’ai vu nulle part ton nom. Tu ajoutes : « Je ne connais qu’un seul endroit où c’est « marqué »… » Je souris car je comprends que tu parles de mon sexe. Tu m’embrasses et pendant que je suis en train de boire mon café au lait, tu fais tomber de la confiture sur ton peignoir et ta cuisse. Tu prends la serviette pour te nettoyer et ton peignoir s’ouvre un peu. Je vois alors ton sexe, à moitié endormi et me dis que c’est le moment de le réveiller lui aussi. Je laisse mon petit déjeuner de côté et sors du lit, tu viens sur le bord du lit et me demandes ce que je fais. Je me mets par terre à genoux, mets ton sexe dans ma bouche et te suce avec délectation. Tu caresses mes cheveux et tu susurres « Hummmm coquine, continue ». Je sens dans ma bouche ton sexe gonfler et en un rien de temps tu es tout dur. Tu me relèves, me couches sur le lit et commences à me prendre en missionnaire. J’adore voir tes yeux et ton regard en extase pendant que tu me prends.  On jouit conjointement, toi en moi et moi je ne sais sur quelle planète, mais super fort et j’espère que la chambre est insonorisée ! Tu m’embrasses et me demandes : « Une petite douche ? »

Je te réponds : « Volontiers ! » On se lève et ton téléphone commence à sonner. Étant plus proche, je te le passe. C’est ta mère, je t’entends dire : « Allo ? Maman ? Alloooooo ? » Tu sors un sac du placard et enfiles un short. Tu m’expliques que ça capte mal, que tu vas vite descendre la rappeler car c’est son anniversaire, mais que dans ce sac, il y a aussi des habits pour moi. Tu ajoutes : « Ne fais pas ta curieuse, d’abord la douche. » Je souris, on s’embrasse et tu pars rapidement. Je me dirige vers la salle de bain pour prendre une petite douche et même si je la prends lentement, je finis avant que tu reviennes. Je vais vers le lit et ouvre le sac, il y a une robe rose qui fait partie des vêtements que j’ai, un jour, oubliés chez toi et des ballerines assorties neuves, qui me vont parfaitement. Je mets le soutien-gorge de la veille et regarde pour remettre le même string, mais je l’ai trop mouillé alors je vais devoir ne rien porter sous ma robe. J’ai une petite idée, comme je suis encore excitée, je me masturbe un peu et insère, avec un peu moins de difficulté, le plug avec lequel on a joué hier. Je te ferai la surprise plus tard.

Tu reviens une dizaine de minutes plus tard et moi je suis déjà toute apprêtée pour qu’on sorte visiter. Tu t’excuses et me dis que ta maman t’a passé tes sœurs, ton frère et même ton père. Tu me proposes de garder les vêtements que tu as déjà mis et de prendre une douche ensemble quand on rentrera de la balade. J’acquiesce et te vois juste mettre un peu de parfum avant de sortir. Dans l’ascenseur, nous nous tenons la main et je te dis que j’ai une petite surprise pour toi…

(La suite de cette histoire est à découvrir ce week-end)

2 commentaires sur “Acte XI : Quand les flammes se déclarent (Partie 2)

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  1. Vite! La suite !
    Quel délice, quelle extase!
    Comment ne pas l’envier, comment ne pas se sentir réagir à l’évocation de toutes ces images.
    Merci Lady Annia, je vais de nouveau faire de beaux rêves

    1. Cher Rêveur,

      J’espère que tu as fait de beaux rêves…
      Beaucoup de passion, d’imagination et d’amour…

      Bien à toi,

      Lady Annia

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par Anders Noren.

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