Acte XII : Quand les bruits deviennent trop forts (Partie 2)

Tu me saisis par la gorge et me mets au milieu du lit. En quelques minutes seulement, tu es passé d’homme timide me faisant un strip-tease, à homme tenant les rênes, dans un état primitif. Tu n’as pas idée à quel point ça m’excite de te sentir aussi sauvage, aussi animal, aussi féroce, aussi incontrôlable dans le plaisir. Tu laisses ta main droite sur mon cou et je sens, à ma grande surprise, que te sentir aussi maître de la situation me fait mouiller encore plus. Tu continues de me posséder et je sens mon clitoris gonflé, à fleur de peau. Je descends ma main gauche et le caresse, de droite à gauche.  

J’aimerais juste ressentir entièrement le plaisir qu’on se procure, qu’il soit intangible et infini pour tous les deux. J’essaie de gémir, mais mes cris sortent étouffés. Tu ne serres pas ta main, mais elle tient toujours ma gorge. Je t’entends gémir de plus en plus fort, regardant mon visage avec minutie, tu mets un doigt dans ma bouche et je le suce en m’appliquant. Je ressens l’extase me posséder une fois encore, tu gémis de façon saccadée, remplis mon sexe de ton liquide blanchâtre et lâches mon cou. Je gémis à mon tour et je sens comme le plaisir est décuplé. Tu retires ton sexe de moi, je baisse le regard et vois qu’il est toujours en érection, ça me fait avoir un sourire gourmand en imaginant toutes les choses qu’on pourra encore faire. Tu t’approches de mon visage, doucement, et après avoir replacé une mèche de mes cheveux, qui était en plein milieu de mon visage, derrière mon oreille, tu me dis : « Tu es belle tout le temps schätzli, mais quand tu gémis, quand tu es sauvage et libre, tu es encore plus belle, resplendissante même je dirais » 

Tu sais que j’ai du mal à recevoir les compliments, alors je rougis pendant quelques secondes et je me colle à ton torse. Tu te couches à côté de moi et m’enveloppes avec tes bras. Je me sens bien, vraiment très bien, dans ce silence qu’on aurait pu croire convenu, mais qui était juste spontané et parfait. Le fait de te sentir, sentir ta respiration, ton amour, ta tendresse mélangée à ton envie et à la mienne rendait ce moment magique. Nous sommes dans notre bulle et je t’embrasse tendrement. Dès l’instant où je sépare mes lèvres des tiennes, je sais exactement ce qu’il va suivre et je savoure déjà le moment. 

Je me lève rapidement, tu me demandes où je vais et je te dis : « Nulle part » alors que je sors de sous le lit les attaches en cuir avec lesquelles je vais menotter chacun de tes membres. Je commence par ton bras gauche, tu rigoles et me regardes, incrédule. Tu me dis : « Tu vas VRAIMENT faire ça ? » Je ne réponds pas, bouge rapidement et attache ton pied droit. Tu te débats un petit peu et ajoutes en souriant : « Non, non, non, c’est toi que je vais attacher ! Schatzli stp… » Je te réponds : « Je sais que tu adores ces jeux où tu as le dessus sur moi, mais pas de chance, aujourd’hui les rôles vont s’inverser. » Ton sourire s’évapore et je vois dans tes yeux que me sentir aussi directive te fait de l’effet. J’attache ton bras droit, puis fais le tour et attache ta jambe gauche, tu te laisses faire et as l’air plus calme. Je ne dirais pas que tu as un regard résigné, mais que tu as le regard de quelqu’un qui sait qu’il ne va pas y échapper. Je vois que tu arrives encore à bien bouger les jambes car les sangles ne sont pas bien ajustées. Je vais profiter de ça, alors je vais chercher quelque chose dans mon tiroir. Je reviens et te demande : « Me fais-tu confiance ? » Tu me réponds après 2-3 secondes d’hésitation : « Ouiiiiiiii ! » Je replie tes jambes légèrement et commence à faire un truc que j’adore : caresser ton anus avec ma langue. Je t’entends essayer de bouger tes mains, puis tout ton corps, tu te tortilles dans tous les sens et ça me plait de voir comme tu es devenu comme un lion en cage, sans aucun pouvoir face au plaisir que je te procure. Dès que je te sens assez excité et que j’entends tes gémissements monter en puissance, j’insère le petit plug télécommandé que j’avais dans la main et que j’avais tout spécialement acheté pour toi. Tu ne dis rien, mais je sens ta respiration haletante et cela me plaît… beaucoup ! Je m’approche et prends bien soin de bien ajuster chacune des quatre sangles. Tu me demandes, amusé, quand j’ai acheté tout ça et je te dis qu’après notre voyage à Madrid, je me suis préparée… 

Je vais au salon chercher la mallette et en profite pour mettre de la musique sur ma tablette pour bien éveiller tous nos sens. Il y a « All the Time » de Jeremih, Lil Wayne et Natasha Mosley qui se met à résonner. Je retourne dans la chambre avec les accessoires et tu essaies de voir ce que j’ai dans les mains. Je viens sur toi et t’embrasse comme j’adore le faire : avec la langue, sensuellement, en mordillant le bas de tes lèvres. Je te mets alors un bandeau et te glisse à l’oreille : « Abandonne-toi à moi » même si je sais que ce n’est pas très évident pour toi. Tu me réponds : « Je vais essayer » Je prends maintenant le fouet et commence à caresser ton corps avec, en commençant par tes bras, puis ton torse. J’arrête d’être sur toi et vois ton sexe presque entièrement en érection. Je pense au baiser qu’on vient d’échanger et je souris. Je laisse le fouet de côté un petit moment et commence à m’occuper de ton sexe avec ma bouche. Quand je sens que tu as du mal à cacher le plaisir que tu ressens, je m’arrête et reprends mon fouet. Au moment où je le passe le long de ton visage, je te sens frémir et ça me plait. Je me sens très excitée de voir toutes tes réactions, que tu sois à ma merci, que tu sois à moi. Je lèche tes tétons et j’y accroche des pinces, celles qui ne sont pas trop serrées, histoire que tu n’aies pas trop mal et que tu puisses t’habituer graduellement. Je te dis que je vais me servir de mon sextoy préféré et tu me demandes : « Il est comment ? » Je te réponds : « dur » et je monte sur toi. Si tu n’avais pas le bandeau sur les yeux, tu verrais que je te tourne le dos et que je vais venir m’empaler sur ta queue, gourmande comme je suis. Je rentre ton sexe en moi et commence à bouger mon bassin en faisant des cercles. Dès que je t’entends gémir, j’accélère de plus en plus la cadence, puis quand je te sens proche de la jouissance, je m’arrête. Je me lève et me tourne vers toi, je joue un peu avec les pinces puis je veux m’appuyer sur ton ventre pour continuer à parcourir ton corps, mais on entend tous les deux un bruit sourd venant de l’entrée de l’appartement. En me levant pour mettre quelque chose et aller voir, je te griffe le bas de ton torse. Je t’entends de nouveau gémir, mais de douleur cette fois-ci. Je m’excuse, prends à peine le temps de mettre le linge autour de mon corps et cours pour aller voir.

Je me dirige vers le couloir, mais comme la luminosité est faible car les jours sont de plus en plus courts, je n’arrive à apercevoir qu’une silhouette. Je demande qui est là et n’obtiens aucune réponse. Je vois l’ombre bouger et je pose la même question plus fort, mais toujours rien, la silhouette ne réagit pas à mes mots. Je t’entends me crier depuis le lit : « Qu’est-ce qu’il y a ? Détache-moi, que je puisse venir avec toi » J’ai l’idée, face à ce mutisme, d’allumer la lumière pour voir plus clairement. Je découvre Alice, avec des écouteurs sur les oreilles, dansant sur une musique très rythmée. Je touche son épaule et elle sursaute. Dès qu’elle me voit, elle me prend dans ses bras et éclate de rire. Moi, je respire de nouveau. Je ne comprends pas ce qu’il se passe, mais je rigole aussi, de soulagement. Je lui demande ce qu’elle fait là. Ne devrait-elle pas être avec Alexandra ? Elle m’explique que si, mais qu’elle est revenue chercher son chargeur, juste après être partie, et après elle nous a entendus prendre du bon temps dans le couloir de l’entrée, elle ne voulait pas nous déranger, alors elle est restée dans sa chambre avec son casque. Je rigole et Alice me dit en rigolant elle aussi : « Vous criez tellement fort ! Impossible de vous rater et pourtant j’essayais d’écouter de la musique. Vos gémissements étaient bien plus forts que tout, et pourtant j’écoutais « Du Hast » de Rammstein ! » Je lui dis qu’elle exagère, mais elle me rétorque : « C’est plutôt VOUS qui exagérez ! Quand vous avez du plaisir, il n’y a rien d’autre qui existe, j’ai l’impression qu’Alexandra est d’accord avec moi. » Je lui lance : « Alexandra ?? J’ai pas tout compris… » Elle ajoute : « En attendant de pouvoir sortir de la chambre, j’ai parlé avec elle, et elle vous a aussi entendu. On vous trouve très communicatifs et… on comprend enfin pourquoi, des fois, tu préfères faire des choses avec LUI plutôt qu’avec nous… » Je souris, gênée et lui demande : « Tu as passé une heure à nous entendre ??? » Elle m’explique que oui, à peu près. Au début, elle nous a entendus et après, elle s’est endormie, puis réveillée… excitée, elle me confie avoir presque eu envie d’appeler Benoit et se réconcilier avec lui sous l’oreiller. On rigole et elle me dit que puisqu’elle entendait moins de bruit elle avait voulu partir pour rejoindre Alex et nous laisser un peu d’intimité, puis elle s’approche de moi, et en me souriant, elle me demande en chuchotant : « Il est où d’ailleurs ? On ne l’entend plus ! » Je pense alors à comment je t’ai laissé avant de venir voir ce qu’il se passait : attaché, excité et avec un plug… Le plug dont j’ai la télécommande dans la paume fermée de ma main gauche ! Je souris, presque sans m’en rendre compte, juste en pensant à comment j’allais pouvoir jouer avec toi, maintenant qu’il y avait ma copine à côté de moi et que la porte de la chambre était grande ouverte. Alice, qui me connaît par coeur, me dit : « Pourquoi tu as tout à coup ton sourire de diablesse ? Celui que tu as à chaque fois où tu imagines un truc un peu coquin… » Je souris comme simple réponse, tout en essayant de lui montrer que l’étincelle candide naturelle de mon regard. Elle ne pose plus de question, mais elle sait que quelque chose a changé. Je tapote deux fois sur la télécommande pour allumer le jouet alors que j’accompagne Alice jusqu’à la porte. Je lui dis de s’amuser, elle répond : « Toi aussi. » Je rétorque : « Oui, oui » tout en pensant que je suis déjà en train de m’amuser. Je fais vibrer le plug un petit peu, je t’entends gémir un bref instant, avant de te ressaisir et de te taire de nouveau. Alice me dit qu’elle pense être de retour un peu après minuit, je la prends dans mes bras tout en tenant mon linge pour ne pas qu’il tombe et pendant qu’elle me fait un câlin, avec mon autre main, j’augmente la vitesse de ton plug… 

Je ferme la porte, essaie de ne faire aucun bruit, mais continue de jouer avec ce jouet situé idéalement entre tes fesses alors que je marche pour venir te retrouver, en prenant tout mon temps, bien évidemment. Je fais une halte au salon pour mettre une chanson et maintenant c’est « You ? » de Two Feet qui résonne. Quand j’arrive à l’entrée de la chambre, je laisse tomber le linge de nouveau, m’appuie sur le cadre de la porte et augmente la vitesse du jouet en te regardant prendre ton pied. Je m’approche petit à petit de toi et quand je te vois souffler sur tes cheveux pour ne pas qu’ils tombent sur tes yeux, j’éclate de rire. Tu prononces mon prénom plusieurs fois suivies de « Tu exagères ! Mmmmm » Je te dis : «Je suis de retour…» d’un ton sévère, tout en arrêtant le plug, pour continuer de profiter de ce moment hors du temps, alors qu’en réalité, une partie de moi aimerait juste me blottir dans tes bras et t’embrasser tendrement. Je vois que tu es très excité, alors je viens tout près de ton visage, t’embrasse, caresse ton torse jusqu’à arriver à ton sexe, je le sens dur comme un roc et en le touchant, je sens aussi à quel point il est mouillé. J’ai atteint mon objectif qui était de te rendre un petit peu fou de plaisir, je sais que ton sexe est tellement dur que tu en as mal, je te connais… Alors, je viens de nouveau sur toi et recommence à bouger, d’abord lentement jusqu’au fond, puis de plus en plus vite car je commence à perdre le contrôle de moi-même, je ne peux plus m’arrêter, je sens mon orgasme arriver violemment. Je le sens dans mon bas-ventre et se diffuser partout ailleurs. J’adore cette sensation qui me parcourt, je gémis et je bouge frénétiquement sur toi. Je sens comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Je me laisse posséder et consommer par le désir, le plaisir et l’envie folle entre nos corps et âmes. Je t’entends gémir et je me sens couler sur toi. Je veux te rendre fou, alors, à certains moments précis, je m’arrête et j’observe les expressions sur ton visage, où je lis la frustration et l’envie que tu as, que je continue de me servir de mon jouet préféré, toi, encore et encore. Je prends le fouet avec ma main droite et le parcours sur ton torse, je tire un coup sur les pinces et j’adore comme tu te mords les lèvres pour réprimer ce que tu ressens, rien que ça me donne envie de continuer à m’empaler sur ta queue et je le fais. Je veux quand même, malgré tout ce plaisir partagé, que tu ressentes la potentialité que j’ai, si je le souhaite, de me saisir de ce fouet et de te faire mal.  

Je t’enlève le bandeau pour que tu puisses jouir…du spectacle dans sa totalité. Tu me découvres sur toi, bougeant mon corps au rythme de la musique (« Lost in the Fire » de The Weeknd et Gesaffelstein) emmenant vers ma bouche le fouet qui, quelques secondes plus tôt, caressait ta peau. Je fais mine de vouloir sucer le manche, je vois comment tu en es jaloux, ton regard pénétrant veut tout dire. Je rallume le plug sans trop réfléchir alors que tu ne t’y attends pas, je le mets à la vitesse maximale et en même temps je bouge sur ton sexe. Je comprends enfin ce que je veux tout au fond de moi, plus que tout au monde : te faire crier de plaisir, que tu n’en puisses plus, que tu exploses tellement tu n’as plus aucun contrôle sur rien du tout. Je t’entends gémir fort et je me rappelle que je ne t’ai pas mis le bâillon justement car j’adore t’entendre avoir du plaisir.  Mon regard s’arrête sur quelque chose dans le coin du lit, je m’arrête, je quitte mon « siège » préféré et reprends le fouet.  

Je te caresse avec et je te dis que tu n’as pas été sage, je ne fais pas semblant, je suis vraiment contrariée, tu le vois dans mes yeux et tu me demandes : « Pourquoi Maîtresse ? Je ne vois pas… » Je te rétorque : « Tu sais très bien ce que tu as fait, ne fais pas semblant ! » Tu comprends que je me suis rendue compte de tout et tu ne sais pas quoi dire ni faire. Je passe le fouet près de ton sexe et je sens que tu retiens ta respiration. Je te dis : « J’ai horreur qu’on me prenne pour une conne ! » Tu t’excuses, m’expliques que quand je suis partie voir Alice et alors que tu nous entendais parler, tu n’as pas pu t’empêcher de desserrer tes attaches en tirant dessus car tu n’es pas du tout habitué à ne pas avoir le contrôle… Je frappe sur ton mollet avec le fouet et tu lâches un petit : « Aaaiie !!!!! » Je te dis juste après ça qu’il faut que tu fasses face aux conséquences de tes actes. Tu ne dis rien pendant quelques secondes et essaies par tous les moyens de croiser mon regard, je suis presque certaine que c’est pour voir la douceur qui y règne tout le temps. Je ferme les sangles au maximum, sans aucun ménagement cette fois-ci, et tu me dis : « Schat… » Avant que tu ne finisses de prononcer ces mots, je me mets debout sur le lit, chacune de mes jambes d’un côté de ton corps, je prends un vibromasseur qui a comme place de choix le coin de mon lit, et commence à me masturber au-dessus de ton visage. Quand je suis bien mouillée, que ma cyprine coule sur ton visage à distance, ça ne me suffit plus, alors je frotte mon sexe à ton corps, à ta langue rien qu’un instant, à ton visage pour t’en mettre vraiment partout, que tu puisses sentir mon envie, mais que tu ne puisses pas y contribuer… 

Je vois ton sexe et je vois comme il est dur ! J’adore te voir dans cet état, je sais que tu pries pour que, malgré ce que tu as fait, je vienne nous soulager tous les deux de ce désir qui nous consume et ne nous laisse penser à rien d’autre. Je laisse le jouet de côté et continue avec mes doigts. Dès que je sens que ma mouille coule abondamment sur ton torse, je te fais goûter le résultat avec mes doigts et ressens un autre orgasme me renverser. Je tire mon corps vers l’arrière et je sens mon sexe se contracter une fois encore. Je t’entends enfin crier, mais d’impuissance. Je viens m’asseoir sur ton visage et je te fais lécher chaque goutte de mon plaisir. Par moments, j’appuie et je ne te laisse pas de répit. Je te demande de t’appliquer, et tu le fais. Dès que je me relève, je regarde ton visage et il n’y a pas un seul endroit où tu n’as pas de ma cyprine, même sur ton menton. Tu me dis que ton sexe te fait mal, qu’il va exploser, tu me supplies de ne pas prendre en compte ce que tu as fait… Il est vrai que je ne veux pas te récompenser, mais c’est toi et je ne peux pas rester totalement dans mon rôle, malgré tout, vis-à-vis de mes sentiments pour toi. Je fais le tour du lit et je te caresse tout en te regardant droit dans les yeux, tu es tellement beau quand tu as du plaisir… je le fais jusqu’à ce que tu trouves soulagement et un magnifique sourire. 

Je détache toutes les attaches et me colle à ton corps, tu me prends dans tes bras tendrement. Nous baignons dans nos fluides, mais tous les deux on sourit et nous n’accordons aucune importance à ça. Tu me dessines un cœur sur l’épaule avec ton doigt et cela me fait sourire. Je revois les blessures que je t’ai faites avec mes ongles tout à l’heure et je leur fais des bisous. Tu me serres plus fort que d’habitude et on reste couchés en silence un long moment, juste en entendant nos cœurs battre et nos respirations. Après une vingtaine de minutes et alors que mon ventre commençait à gargouiller, tu me demandes : « As-tu faim ? » Je te réponds que sans aucun doute oui, mais que cette fois-ci, c’est bien de nourriture dont je parle… Tu rigoles et tu me rétorques : « Moi aussi je parle de nourriture, pour une fois… »

Je te propose d’aller prendre une petite douche, vu que nous sommes scandaleusement sales. Tu me charries sur le fait que j’ai ton sperme même sur les cheveux et qu’on dirait que je veux recréer la scène mythique dans « Mary à tout prix ». Tu te lèves et me donnant la main tu me dis : « Une petite douche Maîtresse ? » Je prends ta main et me lève à mon tour. Nous marchons ensemble jusqu’à la salle de bains et pendant que nous marchions, tu m’expliques que tu as beaucoup aimé me voir porter ce « costume » de femme dominante aujourd’hui, mais que tu préfères quand même quand on a tous les deux le pouvoir, et qu’en plus, comme c’est rare, tu n’arrives pas trop à t’y faire. Je te lance un regard coquin et te dis qu’il faudrait que ça change… Tu me mets une fessée et je lâche un petit cri. Alors que nous nous embrassons et que je caresse ta peau, tu me dis : « Je t’aime schatzli. » Je te réponds : « Moi aussi je t’aime, petit désobéissant, beaucoup beaucoup ! » Pendant que tu es derrière moi et que tu me caresses alors que l’eau tombe sur mon corps, doucement, tu me dis : « La prochaine fois, tu pourrais mettre toute la panoplie de la domina ? Tu sais… les habits en cuir et tout ça… stp stp stp !!!! » Je rigole et te dis que ça peut se négocier. On rigole alors que l’eau tombe sur toi, que tu fermes les yeux et que moi, j’en profite pour te mettre une petite claque sur tes belles fesses. On sort de la douche, tu mets juste un pantalon d’intérieur gris que tu avais laissé ici il y a des semaines. Moi je mets un long t-shirt à toi, de couleur noire et rien d’autre.

Moi je reste un peu dans la salle de bains pour me laver le visage avec des « trucs » spécialement utilisés par les femmes et toi tu t’avances et vas à la cuisine. Depuis la cuisine, tu me dis que tu vas nous faire un super gratin de spätzli et je te réponds que moi, je vais m’occuper de l’apéro alors… Dès que j’arrive à la cuisine, tu me demandes : « Et pour la vaisselle, qui va s’en occuper ? » Je te lance un regard entendu et te dis que je n’aime pas la faire, mais que je suis certaine qu’on pourra trouver un arrangement, tu me fais un clin d’oeil et on s’embrasse. Tu me demandes de mettre un peu de musique. Je cherche la tablette, mets « Darte un beso » de Prince Royce et je commence à te montrer quelques pas de danse. Tu me regardes, ça te plaît, tu m’interroges : « Tu danses la salsa ? » Je te dis que oui, mais que là c’est plutôt la bachata. Je nous sers deux coupes de vin blanc et on est prêts à continuer à passer une soirée exquise, ensemble. Tu fais quelques pas de danse avec moi car tu aimes me faire plaisir et on passe la soirée en faisant que des choses qu’on aime, heureux de partager ces moments.

On sourit et tu ne le sais pas encore, mais j’ai encore envie de toi… 

3 commentaires sur “Acte XII : Quand les bruits deviennent trop forts (Partie 2)

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  1. Bonjour Lady Annia.
    Quel entrée en matière explosive pour ce début récit. Le plaisirs des 2 personnes devient sauvage et sensuelle en même temps. J’adore la manière dont tu décris ce genre de scène sauvage.
    Beau changement de situation, elle (tu) inverse les rôles, cela est toujours intéressant je pense de voir et ressentir les sensations qu’on on prend le rôles de l’autre personne. Cette scène où tu lui lèches son anus, puis insère un plug vibrant et surprenante et très excitante.

    Et ce bruit, j’ai presque eux peur ;). Excitant la copine qui entend tout et ton sourire de diablesse :).
    Quel scène superbe, comme tu décris sa manière de le diriger, le dominer, par exemple lorsque tu t’empale sur son sexe puis perds contrôle prenant plaisir sur ton sextoy préféré 😉 c’est trop excitant. Ce jeu de fouet et contrôle du plug sont excitant, on ressent ce plaisirs qu’elle a à diriger, le plaisir de jouer avec lui, lui faire couler son plaisirs sur lui. Même quand les scènes sont plus osée tu sais comment les rendre sensuelles et excitante.
    Quel belle complicité entre les 2, beau partage…

    J’ai très apprécié ce récit, merci.

    Orgasmik Boy

  2. Très bonne idée d’avoir inversé les rôles, j’attendais d’ailleurs un tel scénario avec impatience… patience récompensée 😉 Merci Lady Annia !

  3. Toujours aussi émoustillante…et coquine dans votre écriture, chère Lady… 😏
    Mais là… c’est un cinquième as que vous aviez dans votre poche arrière !

    L’écriture se veut toujours autant audacieuse, avec des situations cocasses notamment avec l’amie qui écoute Rammstein comme si de rien n’était… à deux pas des ébats.

    Écriture fluide. Zéro vulgarité. Sensualité. Un virage vers le BDSM… Soft BDSM, je dirais, le cas échéant. Rythmé.
    =Tout pour plaire et être lu. Être luE.

    Continuez ! 😉😊😏

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par Anders Noren.

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