Acte II : Quand le feu rencontre le feu

Je me réveille très tôt, naturellement et ma première pensée est pour toi. Je pense à toi et au fait que j’allais enfin te rencontrer.

Je me prépare mon café, car sans ça je ne pourrais pas commencer mes journées et je me rends compte que j’ai la boule au ventre. Je ressens, je pense, une sorte d’appréhension naturelle qu’on peut tous avoir le jour où l’on va rencontrer quelqu’un pour la première fois. J’ai tellement envie de savoir à quoi tu ressembles, de voir ton regard, de savoir si, comme nos conversations me le laissaient penser, tu souris tout le temps et si l’attirance entre nous est aussi forte en personne qu’au téléphone.

Je prends une bonne douche et, pendant que je me savonne, je pense au fait que l’on allait passer la journée ensemble dans une ville qui ne nous était pas familière, ni à toi ni à moi. Toi, tu y étais depuis hier pour voir un concert avec ton frère Xavier et quelques amis.

Je mets la robe d’été que j’avais choisi pour l’occasion, une robe noire mi-longue, avec des fleurs blanches et pour le haut un pull d’été. Ma robe comportait aussi une fente de chaque côté, ce qui la rendait sexy mais juste ce qu’il fallait pour une première rencontre. Regardant l’heure, je me suis alors dépêchée, car j’étais à la traîne pour prendre mon train. Heureusement, je n’avais pas mis des talons trop hauts, car j’ai dû courir pour réussir à l’attraper juste avant que la porte ne se ferme. Je m’assieds et ouvre mon sac duquel je sors un livre qui allait m’aider à m’occuper l’esprit, car j’ai peur de trop penser à ce que je suis en train de faire, et d’en arriver à la conclusion que c’est une pure folie en décidant de descendre du train au prochain arrêt.

J’arrive à destination avec quelques minutes d’avance sur l’horaire prévu. Je savais pertinemment que tu devais être encore en train de te préparer, puisque notre rendez-vous n’était que dans un peu plus d’une heure, alors je hèle un taxi pour déjà me rapprocher de notre lieu de rendez-vous.

Assise dans le taxi et tout en me regardant dans le miroir de poche que j’avais emporté dans mon sac, je découvre un peu la ville avec ses rues, ses cinémas, ses restaurants et ses cafés typiques de cette région. Arrivée à destination, je paie le taxi, descends et à peine 2 minutes plus tard, alors que je me demandais où j’allais prendre un café en attendant notre rdv, tu m’appelles en m’expliquant que Xavier et tes amis t’avaient préparé une petite fête après le concert, que tu étais encore complètement ivre et que tu ne voulais pas me rencontrer dans cet état. Je te propose alors de rester avec eux, de te reposer et de me retrouver vers 18 heures dans un bar, pour passer l’autre partie de ton anniversaire avec moi. 

Après avoir raccroché, je regarde l’heure. Il n’était que 11 heures du matin et je me demandais que faire en attendant le soir. Je prends mon téléphone et me mets à chercher un hôtel qui offre une vue magnifique sur le lac et surtout avec la possibilité de faire un enregistrement anticipé (early check-in) afin de pouvoir y aller dès que possible. J’en trouve un pas très loin et y vais en marchant, mais le fait d’avoir entendu ta voix quelques instants m’a émoustillée et ça, je le savais, car je sentais ma culotte toute mouillée.

En rentrant dans ma chambre d’hôtel, je tombe sur un flyer vantant la beauté de « La Venise des Alpes » et qui invite les gens à visiter tout plein d’endroits. Ma première pensée a été de me dire que je souhaiterais visiter cette magnifique ville, mais je me suis tout de suite dit : « un autre jour ». Aujourd’hui, il n’y a que ton corps que je veuille visiter. Avant de me reposer un peu, je cherche un bar atypique et t’envoie l’adresse par message.

Je me réveille après une petite sieste et commence à me préparer. J’enfile ma robe que j’avais délicatement suspendue pour ne pas qu’elle se froisse, vu que je n’avais rien pris d’autre avec moi, puis me maquille et me coiffe. J’avais trop hâte de te voir, mon cœur battait la chamade, j’avais envie de sentir ta peau contre la mienne, peu importe la manière.

Je marche jusqu’au bar qui était, par chance, à deux pas de mon hôtel. J’avais hâte de goûter à leurs cocktails aux noms sensuels en espérant que les critiques sur Internet ne mentaient pas. En arrivant au bar, je me laisse guider à une table au fond de la salle, salle qui était peu lumineuse afin de créer une ambiance tamisée, mais cela ne me convient pas. Je change donc de place pour une table plus près de la porte, histoire que l’on puisse quand même se voir… Tu devais bientôt arriver, car il était presque l’heure. Je suis super impatiente, t’attendant sagement tout en sirotant un « Sex on the beach ». Je regarde les gens autour, mais je ne prête pas vraiment attention à eux. Bien qu’ils parlent, je ne comprends pas un traître mot de ce qu’ils racontent, comme s’il s’agissait d’une autre langue ou comme si j’étais déjà sur une autre planète, notre planète…

Je commence à trouver le temps long quand un homme entre, vêtu d’un jean bleu et d’un pull gris. Je le vois regarder ailleurs et me détends à nouveau, pensant que ce n’était pas toi, puis le vois marcher jusqu’à ma table. Il me regarde et à ce moment précis, j’ai su que c’était toi. Toi qui étais devant moi ! Je ne pouvais détacher mon regard de toi, surtout quand j’ai aperçu ton sourire. Je n’avais aucune réaction, j’étais juste bouche bée et souriais comme une *****. Je ne savais pas comment exprimer tout ce que je ressentais tout d’un coup. J’étais une femme sûre d’elle en entrant il y a quelques minutes auparavant et là, face à toi, j’avais perdu toute ma contenance et mon assurance.

Le serveur vient t’apporter la carte des boissons dès que tu t’assois et tu me regardes sans piper mot, mais en voyant tes yeux pétillants, je comprends. Il y a des choses que l’on peut dire avec les yeux sans même prononcer un mot, des choses pourtant que l’on ne pourrait pas exprimer en utilisant tous les mots du dictionnaire.

Tu prends l’un de mes bras et le caresses en longueur jusqu’à arriver à ma main que tu caresses également tout en me regardant avec ce sourire qui illumine ton visage et presque tout le bar aussi. Je sens le feu monter tout le long de mon dos et te souris à mon tour… Je me sens comme une adolescente, désarçonnée face au garçon de l’école qui lui plaît. Je ne montre rien, mais crève d’envie de toi, de toi tout entier.

On trinque dès que tu reçois ton cocktail « Caliente », buvant nos verres de plus en plus en confiance, comme si chaque minute qui passait nous aidait à nous apprivoiser. On discute de plein de choses. Tu me racontes la soirée avec ton frère et ta bande d’amis et on parle aussi de la fréquence à laquelle on allait sur le tchat où l’on s’est rencontrés. On rigole beaucoup, puis commande un autre cocktail. Toi tu prends un « Sex on the beach », car après avoir goûté le mien, tu l’as trouvé vraiment bon et moi, tout en te regardant dans les yeux, je demande un « Double orgasme ». Tu souris timidement et ça me plaît….

Tu changes de place pour venir encore plus près de moi et au bout de quelques minutes, tu me tiens la main presque sans t’en rendre compte. Je te raconte que j’avais mis le petit pull sur la robe à l’envers, tellement j’étais nerveuse de te voir. Je te tire la langue et tu m’embrasses de façon fougueuse, oubliant le bar, les cocktails, les gens autour et le monde entier. J’essaie de me contenir tout le long de la soirée mais là, face à toi, sentant mon envie de toi monter, je t’embrasse tout aussi fougueusement.

Je colle mon corps au tien. Je me sens mouillée et ça me plaît. On continue à s’embrasser jusqu’à ce que tu mettes ma main sur ton pantalon et que je sente ton sexe dur. Là je perds mon sourire et te dis que j’avais pris une chambre d’hôtel, tout proche, pour me reposer avant notre rdv, mais que l’on pouvait y aller si toi aussi tu en avais envie. En réponse, tu m’embrasses, paies l’addition et nous partons.

J’ouvre la porte de ma chambre avec la carte magnétique et tu me donnes mon sac à main que tu avais gentiment tenu jusque-là. Tu fermes la porte en prenant soin de mettre l’écriteau « Ne pas déranger » et en arrivant vers le lit, je te dis que j’ai trois cadeaux pour toi et qu’il faut que tu fermes les yeux. Le premier est un livre que, j’en suis certaine, tu n’avais pas encore lu et que tu pourrais aimer. Le deuxième est ton chocolat préféré et pour le troisième, je te demande, en plus de fermer les yeux, de te tenir debout. Tu t’exécutes alors et là, sans faire de bruit, je me mets par terre, déboutonne ton pantalon et commence à te sucer comme j’en rêvais depuis des jours. Je sens le goût de ton sexe et vois que tu ouvres les yeux, car tu voulais te délecter du spectacle. Avec tes mains, tu me fais une queue-de-cheval et j’adore la douceur que tu utilises pour la faire. Je sens une goutte sur le bout de ton sexe. Tu me fais me lever, m’embrasses en faisant en sorte que l’on mélange bien nos salives et juste après, tu me fais revenir à la place d’avant à genoux et ça m’excite encore plus. Tu reprends mes cheveux avec une main et commences à baiser ma bouche. J’adorais le faire, me sentais trempée et je n’avais aucune envie de m’arrêter…

Tu me caresses les épaules et me tires vers toi. Je me lève et tu m’embrasses, puis me caresses et embrasses le cou.

Moi, je pensais à cette douceur passionnée en toi, à cette façon de sourire, à cette façon de m’embrasser, à tes mains me parcourant, à ton sexe m’obsédant, car je le sentais encore dur et chaud. On continue à jouer avec nos langues, se caresser, se frotter l’un contre l’autre et poursuivre cette danse endiablée qui précède les moments où l’on ne contrôle plus rien, car le plaisir était déjà entre nous perceptible, matérialisé.

Tu enlèves mon pull, puis ma robe. Je reste en sous-vêtements noirs, mais me sens nue. Tu me dis « merci » pour tous ces cadeaux et je te demande lequel des trois était ton favori et tu me rétorques avec un énorme sourire « quelle question ! le chocolat bien sûr ». Je prends alors un coussin que je te balance en rigolant, puis tu en prends un autre et nous commençons à jouer dans cette chambre pas bien grande, moi en sous-vêtements et sentant ma culotté trempée, toi à moitié nu et en érection, mais riant comme des enfants, alors qu’une minute plus tôt, on était en train de se dévorer.

Nous continuons pendant de longues minutes à nous perdre au milieu des caresses, des baisers langoureux, des jeux de langues, des regards mi-joyeux, mi-embaumés de passion qui voulaient tout dire.

Il est minuit passé. Nous faisons une halte dans nos jeux, car nous avons faim. Tu pars alors chercher quelque chose à la cafétéria pendant que je prépare du café. Tu ramènes finalement des sandwichs jambon-fromage et vu l’heure tardive, nous n’aurions pas pu mieux trouver.

Nous nous lovons dans le canapé, près de la fenêtre, avant de nous asseoir l’un à côté de l’autre, en mangeant ces sandwichs, en buvant ce café, heureux, car on était ensemble tout simplement. Je te tiens la main tout en ayant encore envie de ton corps et de t’embrasser. Je profite du moment présent avec toi.

Nous finissons de manger et je me dis que l’on dormirait, vu notre état de fatigue. Je profite de mon passage aux toilettes pour également prendre une douche et, en revenant, tu étais déjà sous la couverture et me tournais le dos.

Je t’embrasse en te souhaitant une bonne nuit et à mon tour, te tourne le dos. Quelques minutes plus tard, alors que je somnole, je te sens te tourner et coller ton corps au mien. Tu mords le bout de mon oreille, je me retourne et on s’embrasse. Je te lèche le cou, embrasse tes fossettes qui me plaisent tant et tu caresses mes seins avec tes mains. Nous avons de plus en plus de mal à nous contrôler et là, gêné, tu me dis que tu as besoin d’aller aux toilettes. Je profite de ce moment pour enlever les sous-vêtements que j’avais sur moi et fais comme si de rien n’était…

À ton retour, je mets ta main sur ma chatte trempée et te demande si vraiment tu croyais que tous tes baisers et tes caresses ne me faisaient rien. Tu souris un bref instant, puis insères 2 doigts en moi et plus tu les insérais, plus tu perdais le sourire qu’arborait ton visage. J’adore que tu me regardes droit dans les yeux en le faisant, avec ce regard qui me disait tout ce dont j’avais besoin de savoir et qui me faisait mouiller encore plus…

Je gémis de plus en plus fort et tu commences à lécher mes seins. Mes tétons sont durs et je te sens bander fort. Je veux ta bite partout, te désire comme on ne peut désirer seulement quelqu’un qui lit en nous d’un seul regard, connaît nos secrets les plus cachés et aussi la façon de chauffer chaque partie de notre corps en une seconde.

Tu me masturbes en me faisant crier tellement fort que quelqu’un dans une chambre adjacente a frappé au mur pour nous faire taire… et ça nous a encouragé à faire encore plus de bruit.

Ta jouissance, tes baisers, ton sourire, et toutes ces choses auraient pu me maintenir éveillée toute la nuit. Tu es doux, mais en même temps rempli de force et ça, ça me rend folle.

Le matin, je te réveille avec des caresses et des baisers et après t’avoir senti dur et m’être senti mouillée, nous commençons la journée en nous mangeant et nous caressant tendrement aussi, juste avant de prendre un bon petit déjeuner au lit.

Après ça, on s’endort brièvement, mais à mon réveil, je crève encore d’envie de toi, alors je te réveille en prenant ton sexe dans mes mains et en le mettant dans ma bouche. D’abord, je passe ma langue sur ton gland, faisant des allers-retours avec ma langue sur le long de ta verge et quand je te sens bouger, je la mets profond, jusqu’à la sentir dans ma gorge. Je te regarde et tu as les yeux presque fermés, la bouche entrouverte par laquelle sortait de petits gémissements et ton bassin faisant des mouvements qui voulaient dire que ce que je faisais te plaisait beaucoup. Je mouillais de te sentir excité, te voir ouvrant les yeux petit à petit, ton corps baigné dans le plaisir. Je continue à te sucer jusqu’au moment où je t’ai senti tenir mes cheveux avec une force venue d’ailleurs et tu as éjaculé dans ma bouche. C’était la première fois que je goûtais du sperme et j’ai adoré, peut-être pas le goût, mais la signification, le fait d’avoir une partie de toi en moi. Tu m’embrasses, puis me prends dans tes bras.

Nous savions le temps compté, car on devait quitter la chambre, mais nous continuons de jouer avec nos langues. Je t’embrasse partout, on se masturbe et tu mets ton gland dur contre mon clitoris gonflé… Je commence à mouiller à outrance, ce que tu sens et tu continues avec encore plus d’envie, plus de hargne.

Alors que je sens ton sexe devenir un roc, je vois tes yeux pétillants redevenir sérieux, ta respiration entrecoupée, mes gémissements de plus en plus forts, mes jambes tremblantes, mon envie de toi qui est au plus haut point. Je n’ai le contrôle de rien et tu le sais, tu le sens… Tu me sodomises en la glissant doucement au début, puis rapidement et de plus en plus fort, et tu sais quoi? j’aime vraiment ça. Je te sens tellement bien que sans le vouloir, je commence à crier de plaisir, le genre de cri qui veut dire que le plafond pourrait nous tomber sur la tête en ce moment même et que ça n’aurait aucune importance.

Avant de partir, nous prenons une douche sensuelle ensemble, puis nous nous rhabillons et en sortant de l’hôtel, tu me dis que ça a été ton meilleur anniversaire ! Nous nous sommes dit au revoir tellement de fois à la gare juste avant que je prenne mon train de retour, que je ne les comptais plus. Tu n’avais pas envie que ça s’arrête et moi non plus. Tu m’as alors tiré vers toi et tu m’as embrassé une dernière fois.

Dans le train, assise, je pensais à ce moment volé au temps. J’ai respiré ma robe, car elle sentait ton parfum. Je me suis endormie et à mon réveil, j’avais un énorme sourire qui se dessinait sur mon visage, mon sourire qui portait sans doute ton nom.

10 commentaires sur “Acte II : Quand le feu rencontre le feu

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  1. Bonjour et merci pour cette suite incroyable.
    J’aime le déroulement de l’histoire, l’intrigue, le suspense. Ce récit est très excitant et certaines scènes sont très prenante… J’adore.
    On ressent le désire monter chez elle et son désirs de lui appartenir.
    Merci pour ce beau récit, bisous

    1. Cher Orgasmi(s)k boy,

      Avant tout, je veux te remercier d’être un fan inconditionnel de ma page ainsi que de mon écriture dès le premier jour !
      Est-ce que c’est mon récit qui te fait perdre le nord et la raison pour laquelle tu as mal écrit ton pseudo? 😈

      Tu as raison, son désir de lui appartenir grandissait, tout d’abord à distance, pour s’accélerer et devenir folie infinie dès l’instant où ils partageaient le même air…

      Bien à toi,

      Lady Annia

  2. Toujours un plaisir de vous lire, on a envie de vivre la même histoire, hâte de lire la suite …
    aux plaisirs de vous lire encore et encore .

    1. Cher Yann,

      Merci pour ton joli commentaire.
      Je suis ravie que ca te plaise…
      La suite comme d’hab, mercredi prochain 🔥

      Bien à toi,

      Lady Annia

    1. Cher AL,

      Je te remercie !
      Une petite douche froide te ferait peut-être du bien…
      La suite sera publiée mercredi prochain.

      Bien à toi,

      Lady Annia

  3. L’aventure continue, déferlante de douceur et de désir, ouragan de plaisir, quand le fantasme rejoint le réel dans un feu d’artifice d’émotions et de jouissance.
    Merci Lady Annia de nous transporter dans cet imaginaire.
    Vivement la suite.

    1. Cher rêveur,

      Je t’en prie, merci à toi de te laisser transporter.
      Utiliser son imagination n’est pas un exercice aisé pour tout le monde.

      Et l’aventure continue…
      La suite sera publiée mercredi prochain.

      Bien à toi,

      Lady Annia

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par Anders Noren.

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